GM, le grand groupe américain de constructeurs automobiles vient d’annoncer qu’il renonçait à vendre leur filiale européenne Opel au consortium canado-russe, Magna-Sherbank.
Grâce à cette annonce, les employés de GM en Angleterre faisaient un gros OUF car le repreneur de la marque allemande avait déjà annoncé des suppressions d’emploi dans les usines anglaises.
L’Allemagne, quant elle, criait au scandale. Le gouvernement avait prêté des fonds au groupe afin de maintenir le géant américain à flot durant son redressement financier et afin de sauvegarder de nombreux emplois dans leur pays. Suite à ce changement de cap, la chancelière allemande a alors immédiatement demandé au groupe américain de présenter un plan de restructuration qui assurera la viabilité d'Opel Europe, des emplois et des usines allemandes.
La Suisse, spectatrice jusqu’alors, vient de rentrer dans la valse des chaises musicales dirigée par GM, et peut-être même du gouvernement allemand. En effet, General Motors Europe vient d’annoncer le déménagement de leur siège européen basé à Zurich en Suisse. Ce dernier rejoindra celui d’Opel Europe déjà installé à Russelsheim en Allemagne. Selon les dirigeants, ce transfert renforcera la position européenne d’Opel sans menacer les emplois zurichois (entre 200 et 250) car la plupart des salariés actuels au siège suisse sont retournés dans leur pays d’origine et à Russelsheim où un certain nombre d’entre eux étaient venus.
La marque Chevrolet restera, quant à elle, basée à Zurich.