Hummer Vendue à Des Chinois
Après Jaguar et Land Rover passés sous le contrôle de Tata, il s’agit d’un autre symbole de l’automobile occidentale qui tombe en mains d’investisseurs issus d’une superpuissance émergente. En effet, General Motors vient de confirmer la finalisation d’un accord de vente concernant la marque de tout-terrains Hummer avec un fabricant chinois d'équipements lourds, Sichuan Tengzhong Heavy Machinery Industrial Co. aidé d’un investisseur privé Suolang Duoji, permettant ainsi de sauver quelques 150 concessions Hummer ainsi que 3’000 emplois en Amérique.
Dans les milieux économiques, malgré que les termes financiers n'aient pas été divulgués, on estimerait que GM aie obtenu 150 millions de dollars pour la marque ainsi que des actifs annexes, alors que lors du dépôt de bilan durant l'été 2009, le coût du rachat de Hummer était estimé à 500 millions de dollars. Sichuan Tengzhong prendrait une participation de 80%pour cent en Hummer tandis que l’investisseur privé de Hong Kong, Suolang Duoji, recevrait les 20% restants, cette transaction devant encore être approuvée par les régulateurs américains et chinois.
Sans attendre, les nouveaux propriétaires ont tout de suite rassuré les américains en stipulant que les modèles Hummer continueront jusqu’en 2011 d’être produits dans les usines de GM aux Etats-Unis mais que, par la suite, ces derniers souhaiteraient les produire sur leurs propres chaînes de production, toujours aux Etats-Unis. Les nouveaux propriétaires de la marque ont aussi annoncé leur grande intention d’investir dans le développement et l’amélioration de la consommation des tout-terrains, actuellement grand consommateur en carburant.
A peine l’annonce de la finalisation de cette vente a été effectuée que certains experts de l'industrie automobile mettent déjà en doute que la probabilité que ce nouvel acquéreur puisse avoir les moyens de rendre la marque Hummer rentable et de la maintenir en tant que constructeur indépendant.
Cette nouvelle fait office de soulagement parmi les rangs des concessionnaires et des employés mais la déception des écologistes qui rêvaient de voir disparaître définitivement ces 4x4 du marché de l'automobile.