La formule peut faire sourire mais elle est pourtant d'actualité. Le PDG du groupe Fiat-Chrysler a récemment indiqué que le groupe envisagerait un partenariat avec un troisième constructeur, acte nécessaire afin d'arriver à couvrir les futurs frais de développement et atteindre un niveau d'efficacité acceptable.

Avec 4.2 millions de voitures vendues en 2010 et 5.7 unités en 2011, le retour d'un bénéfice, Sergio Marchionne, le PDG du groupe Fiat-Chrysler, a annoncé sa grande satisfaction quant à l'évolution actuelle du groupe.

Néanmoins, l'homme fort du groupe n'a pas caché que ces chiffres auront besoin d'une aide extérieur pour encore plus progresser afin aux autres grands groupes de constructeurs automobile. Selon ses propres analyses, afin qu'un constructeur atteigne un niveau d'efficacité et couvrir les coûts de développement, ce dernier doit atteindre les 10 millions de véhicules vendus par année.

Il a laissé donc le doute plané sur un éventuel partenariat avec un troisième constructeur. Certains partenaires potentiels pourraient être en provenance de la Chine, de l'Europe de l'Est, de l'Inde ou de certains autres marchés émergents. Tout en mentionnant qu'il n'était pas actuellement en pourparlers avec quiconque, certains analystes imaginent déjà un rapprochement en Europe de Fiat avec Volvo Car Corporation détenu par le groupe chinois Zhejiang Geely Holding Co. Des rumeurs laissent même penser que PSA Peugeot Citroën serait prêt à discuter avec le groupe américano-italien d'une éventuelle alliance.

Mais le grand patron a vite complété qu'il n'était actuellement pas en pourparlers avec qui que cela soit, déclaration venant s'ajouter à ceux de la porte-parole du groupe PSA qui s'est refusée à tout commentaire.

La question reste donc ouverte afin de savoir avec qui et quand Fiat-Chrysler s'allierait pour contrer la progression du groupe VW en Europe, détenant plus de 20% des parts de marché.